Pahikara

Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.

Voilà une fable qui nous sied bien ! Tout comme la tortue on se laisse aller à un train de sénateur avec notre maison sur nos pahikara. Oui l'itinérance à vélo se fait au rythme lent de celui qui contemple, qui s'imprègne de la culture locale et qui vogue au grès de ses envies sans jamais savoir où il fixera son prochain camp. C'est cette part d'inconnu dans le lendemain non défini qui rend le voyage à vélo magique, et ce d'autant plus qu'il s'inscrit dans une durée longue. Certes, nous ne sommes pas des aventuriers à la recherche de terres inconnues. Nous n'allons pas ouvrir de nouvelles voies et encore moins skier des couloirs jamais parcourus. Mais on peut aisément penser que dans l'imaginaire de nos enfants ils se sentent l'âme d'aventuriers face à l'immensité des paysages que l'on va rencontrer et face à l'effort physique qu'il faudra développer pour atteindre ce Graal. A penser que ce voyage donne le goût de l'aventure et de la rencontre de l'autre à mes garçons, me motive, m'inspire à imaginer l'impossible avec des enfants de 8 et 10 ans. L'inconnu de cette aventure n'est pas tant dans les contrées que l'on va traverser mais dans l'adaptation de nos enfants à ce long voyage. Pour sûr on va affronter des tempêtes ! Scolarité, éloignement des copains, de la famille, vie en huis clos... finalement on va en découvrir des terres inconnues sur nos pahikara !

 

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Commentaires: 1
  • #1

    vielet (lundi, 25 janvier 2016 11:17)

    L'inconnu !! c'est chouette ...

    A une époque ou tout doit être planifié , ou il faut aller toujours plus vite ...

    Bravo à vous , c'est une belle leçon de vie pour nous tous !
    Je voyage déja avec vous en pensée ....
    et la "tristitude de notre planète " disparait grace à vous .

    la bises des vielets du col de marcieu